À Rennes, Le Télégramme mise sur une offre d’information unique en France

Ronan Leclercq, le directeur général de la branche Médias et Communication du Groupe Télégramme, explique la stratégie du quotidien breton pour développer sa position à Rennes, fief de son concurrent historique, Ouest France.

Depuis plusieurs mois, Le Télégramme développe des moyens éditoriaux dans la capitale bretonne. Pourquoi ?

Le Télégramme, c’est le média de la Bretagne. Il nous paraissait donc incontournable de devenir un acteur médiatique dans la capitale bretonne, en créant une équipe dédiée au suivi de l’actualité rennaise et de sa métropole. Notre objectif est de parler aux Rennaises et aux Rennais, tout en enrichissant l’offre d’information proposée à nos autres lecteurs. C’est d’autant plus cohérent que le Groupe Télégramme est déjà un acteur économique rennais important. La ville accueille le siège de HelloWork (Pôle emploi du groupe, NDLR), un établissement de notre agence de communication Rivacom et certains de nos services centraux. Cela représente près de 500 salariés.

Concrètement, quelles actions sont entreprises ?

Comme ailleurs en Bretagne, nous misons sur un journalisme indépendant, au service d’une information de qualité, utile pour nos lecteurs. Pour y arriver, il n’y a pas de secret. Il faut une équipe éditoriale étoffée. C’est ce que nous avons créé ces derniers mois.

Jusqu’à présent, Le Télégramme disposait d’un simple bureau pour suivre les affaires régionales. Depuis quelques mois, l’effectif de notre rédaction rennaise est passé de un journaliste à dix. Cette équipe s’est installée dans une nouvelle agence dans le quartier de la gare. Notre rédaction accueille aussi un studio vidéo où, chaque semaine, des Rennaises et des Rennais sont invités à exposer leur savoir-faire, leur talent, leur conviction… C’est une ruche, où se croisent des acteurs associatifs, des artistes, des sportifs, des élus, des chefs d’entreprise…

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